Renvoi de Déborah: Patrice Bélanger dénonce l'injustice

« J'ai combien de temps pour m'emporter sur cette situation? Non, mais pour vrai, en fait je serai à la fois complet, mais bref. Je trouve ça aberrant que dans la pénurie... en fait, l'argument de départ pour lequel ils ont décidé de congédier Déborah, c'était par pénurie de professeurs et par pénurie d'enseignement.

Raison pour laquelle ils ne lui ont pas accordé son congé prolongé en disant "Il y a une pénurie et on ne peut pas te laisser partir". Et quand elle revient, une prof dédiée, prof maintenant d'autant plus inspirante et aimée par ses élèves, mais parce qu'elle a fait preuve... et elle a incarné le dépassement de soi, repoussé ses limites, la persistance et la pertinence de ce qu'elle vient de faire comme exemple concret pour ces élèves-là.

Et là, elle revient et on fait "Malheureusement, tu as fait preuve d'insubordination" alors que, elle a trouvé elle-même sa suppléante. Elle a préparé toutes ces journées de classes où elle était absente. Les photocopies étaient prêtes et tout était en place pour que les élèves n'en ressentent aucun impact. Et qu'est-ce qu'on fait? On lui dit merci. Pis ah ouais, l'argument de départ, c'était quoi? En pleine pénurie d'enseignants! »