Crédit photo: Radio-Canada
De nombreux médecins sont inquiets des propos tenus par Christian Dubé
Les remarques du ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, émises avant les fêtes, suscitent des préoccupations parmi les professionnels de la santé, comme rapporté par Ayoye.
Lors d'une conférence de presse le 19 décembre, le ministre a attiré l'attention sur la surcharge des services d'urgence, en imputant partiellement cette situation à des visites non urgentes.Il a suggéré à la population de privilégier les cliniques de médecine familiale ou les consultations chez les pharmaciens pour des cas moins graves.
Ces observations ont engendré des réactions dans le milieu médical, notamment de la part de l'Association canadienne des médecins d'urgence.
Le Dr Michael Herman a souligné que les problèmes d'engorgement sont davantage liés à des déficiences systémiques, telles que le manque de lits, plutôt qu'au comportement des patients.
« Les problèmes liés aux engorgements sont en réalité davantage liés au flux dans l'hôpital qu'au nombre de patients qui se présentent à l'urgence. Lorsque des patients admis à l'hôpital attendent 24, 48, parfois 72 heures pour obtenir un lit sur les étages, ça occupe à l'urgence un espace qui ne peut pas être utilisé pour voir le prochain patient. »
« C'est le patient qui a des inquiétudes quant à ses symptômes, des inquiétudes quant à son bien-être, alors il se présente aux urgences pour être évalué. C'est notre boulot, c'est notre rôle. »
Michael Howlett, président de l'Association, a exhorté les décideurs à prendre des mesures face aux défis persistants des services d'urgence, comprenant l'engorgement et les ressources limitées.
Source: Ayoye
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