Cela marque un recul comparé aux années 2021 et 2022, où cet écart atteignait plus de 240 fois.
David Macdonald, économiste au CCPA, explique que cette diminution résulte de la hausse des salaires des employés, avec une augmentation moyenne de 6,6 % en 2023.
Cependant, la baisse des bénéfices des entreprises, réduits de 3 % par rapport à 2022, a aussi influencé les primes des dirigeants.
Pour réduire davantage cet écart, Annie Boilard, experte en ressources humaines, propose un ratio maximal de rémunération dans les entreprises.
Par exemple, un PDG ne pourrait pas gagner plus de 60 fois le salaire le plus bas de l'entreprise.
Aux États-Unis, si les entreprises doivent déclarer leurs ratios salariaux, aucune limite n'est imposée, ce qui contribue à des écarts monstrueux comme celui de Nu Skin Enterprises, où le PDG gagne 10 000 fois le salaire médian.
Enfin, les nouvelles mesures fiscales canadiennes, comme l'augmentation du taux d'inclusion des gains en capital, visent à taxer davantage les grandes fortunes.
Ces efforts restent timides face aux défis de la concentration extrême des richesses.
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