« Moi, dans mon cas, la discussion sur la santé mentale est devenue primordiale. Évidemment, dans les trois dernières années, j'ai enclenché un processus de rétablissement. Et je pense que la première étape, c'est d'admettre qu'on ne va pas bien. Et tout de suite après, c'est de demander de l'aide. Et ça, ouf, c'est pas facile. Mais c'est la base de tout et c'est ce qui va nous permettre de s'en sortir et de se remettre à respirer mieux. Dans ce processus-là, il y a quelque chose pour moi qui est ressorti et qui me fascine. Et c'est à quel point d'embrasser sa vulnérabilité, et de l'accueillir, ça fait en sorte que ça devient une force énorme. »
« Parce que c'est en acceptant le fait qu'on est vulnérable, qu'on est imparfait, qu'on vit des difficultés, qu'on est envahis par nos émotions à certains moments, qu'on vit de la peine, de la tristesse, de la honte, ça devient une force, parce qu'on s'aime dans ses imperfections, on accueille ses émotions, on arrête de les rejeter, on arrête de se juger. Et ça, évidemment, ça se fait par la thérapie par la parole. Et aussi dans s'identifier. C'est vraiment là où j'ai trouvé un grand réconfort, de sentir que je n'étais pas la seule à vivre ça, de sentir que je n'étais pas la seule qui était brisée, qui ne savait pas comment vivre, comment fonctionner. Et d'entendre le partage d'autres personnes, c'est ce qui m'a donné le courage et le désir de continuer et d'aller vers la lumière. »