Le décès soudain de Denise Bombardier, survenu le 4 juillet dernier, a profondément ébranlé le Québec, car la gravité de sa maladie était restée secrète jusqu'à ce triste jour.
Lors de son récent passage à l'émission radio de Pénélope McQuade, le mari de Mme. Bombardier a partagé les émotions et les défis qu'ils ont affrontés main dans la main. Il a révélé qu'il avait dû garder le secret sur la nature mortelle de son cancer rare afin qu'elle puisse profiter pleinement de ses derniers mois de vie.
« C'était intraitable. C'était mortel. C'était un cancer rare... Et c'est toujours mortel. On l'aurait mise dans un hôpital entre quatre murs.
Alors que, elle a passé les derniers mois de sa vie sans savoir et en faisant ce qu'elle aimait. Elle allait au casino. Les gens savaient qu'elle adorait les machines à sous et qu'est-ce qu'elle avait de la chance! Ce n'était pas de la chance parce qu'elle regardait les joueurs professionnels sur Google et elle apprenait instinctivement.
Le nombre de fois que je l'accompagnais et je prenais toujours un livre et j'étais assis, puis elle venait avec les coupons, elle venait de gagner 350 $ (...) donc ça, c'était Denise en Floride.
Si elle avait passé les derniers mois au CHUM, entre quatre murs, ça l'aurait tué bien avant ça. »
Alors que, elle a passé les derniers mois de sa vie sans savoir et en faisant ce qu'elle aimait. Elle allait au casino. Les gens savaient qu'elle adorait les machines à sous et qu'est-ce qu'elle avait de la chance! Ce n'était pas de la chance parce qu'elle regardait les joueurs professionnels sur Google et elle apprenait instinctivement.
Le nombre de fois que je l'accompagnais et je prenais toujours un livre et j'étais assis, puis elle venait avec les coupons, elle venait de gagner 350 $ (...) donc ça, c'était Denise en Floride.
Si elle avait passé les derniers mois au CHUM, entre quatre murs, ça l'aurait tué bien avant ça. »
Ce récit poignant dévoile l'extraordinaire soutien que son mari a apporté à Denise Bombardier pour lui donner de l'espoir et lui permettre de vivre pleinement jusqu'au bout.
« On ne voulait pas lui dire. Donc quand elle parlait des projets, j'ai dit okay. Elle voulait m'amener à Las Vegas parce qu'elle voulait, encore une fois, tenter les machines à sous.
Donc je ne pouvais pas lui dire que je savais. Moi je savais avant elle. Le médecin m'en avait informé. Donc je savais, mais je ne pouvais pas lui dire. Donc il fallait toujours parler de l'espoir.
C'était comme si je mentais. Et je n'ai jamais menti en parlant à Denise.
Mais cette fois-ci, il fallait dire des "okay, on va à Las Vegas. Puis, peut-être à Paris. Et sûrement passer Noël avec Rose" donc il fallait que je la soutienne dans ces derniers jours. »
Donc je ne pouvais pas lui dire que je savais. Moi je savais avant elle. Le médecin m'en avait informé. Donc je savais, mais je ne pouvais pas lui dire. Donc il fallait toujours parler de l'espoir.
C'était comme si je mentais. Et je n'ai jamais menti en parlant à Denise.
Mais cette fois-ci, il fallait dire des "okay, on va à Las Vegas. Puis, peut-être à Paris. Et sûrement passer Noël avec Rose" donc il fallait que je la soutienne dans ces derniers jours. »
Vous pouvez écouter l'intégralité de l'entrevue ici.
Source : vedettequebec.com"
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